Quimperlé, trois rivières aux portes de la Cornouaille

Cité des Trois Rivières ou Mont-Saint-Michel-des-Terres, Quimperlé (Finistère), aux portes de la Cornouaille, est nichée au confluent, Kemper en breton, de l’Isole et de l’Ellé qui se conjuguent sous ses arches de pierre pour former la Laïta.

Sur cette presqu’île, les Bénédictins fondent au XIe siècle l’abbaye de Sainte-Croix, un joyau de l’art roman dont le plan circulaire est semblable à celui de l’église du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Autour, les maisons en pans de bois, le pont fleuri médiéval avec son tablier en dos d’âne, les superbes hôtels du quartier des notables témoignent de la riche histoire religieuse mais aussi commerciale de Quimperlé (Finistère).

Ainsi, sur les quais, les belles demeures de pierre ou les spacieuses halles, édifiées en 1887, prouvent assez à quel point l’activité portuaire fut florissante.

Basse-Ville, Haute-Ville

Depuis les quais, la cité a conquis les hauteurs. Avide d’espace, elle s’est élancée à l’assaut des collines qui l’entourent, générant une Ville Haute couronnée par l’église Notre-Dame, « le Mont Saint-Michel de la Terre ». À l’ombre du clocher gothique, de magnifiques édifices abondent : Notre-Dame-de-l’Assomption, le couvent et la chapelle des Ursulines et son plafond doré à la feuille ou encore la chapelle Saint-Eutrope accolée à l’ancien hôpital Frémeur. Le visiteur circule à loisir de l’une à l’autre, goûtant au passage le charme des ruelles médiévales, du pont-fleuri ou du Présidial.

Des origines très anciennes

À l’origine, à l’époque gauloise, Quimperlé, la ville s’appelle alors Anoraut, ce qui signifie « les deux gués », forme la frontière entre le territoire des Osismes et celui des Vénètes. Quelques siècles plus tard, au VIe siècle, Saint Gutthiern s’y installe en ermite. En 1029, sous l’impulsion d’Alain Caniart, comte de Cornouaille, la ville prend réellement son essor avec la fondation sur l’emplacement de l’ancien ermitage de l’abbaye de Sainte-Croix.

Au fil du temps, elle gagne la colline de la rive droite de l’Isole, la montagne Saint-Michel où sera bientôt édifiée l’église de l’Assomption. C’est également à cette époque, vers le XIIIe siècle que le duc de Bretagne fait élever des remparts et creuser une douve reliant l’Ellé et l’Isole afin de protéger la Basse Ville. Il fonde aussi, avec son épouse Blanche de Navarre, l’abbaye Dominicaine dénommée « Abbaty Guen » (Abbaye Blanche) en raison de la couleur du costume des moines. Autour s’établissent bientôt demeures et commerces qui forment le faubourg dénommé « Bourgneuf ».

Lors de la Guerre de Succession de Bretagne, Quimperlé prend parti pour Jean de Montfort et ses alliés anglais qui s’installent dans la cité. Le futur duc, mort en 1345, sera d’ailleurs inhumé dans l’Abbaye Blanche. Du Guesclin reprend la ville en 1373.

Au siècle suivant, les Quimperlois érigent le Pont Lovignon, encore appelé Pont-Fleuri. Il se dresse sur l’Ellé et constitue le point de passage entre les évêchés de Vannes et de Quimper. Il donnait accès à l’une des trois portes fortifiées de la ville close. Il constituera un jour le sujet favori des peintres en villégiature dans la cité. En 1590, durant les combats de la Ligue, Quimperlé est pillée par les troupes royales. La Révolution y fera aussi nombre de dégâts. C’est avec le XIXe siècle que Quimperlé entre vraiment dans la modernité grâce aux industries agro-alimentaires qui s’y installent mais aussi au tourisme généré par son riche patrimoine.

Une cité d’artistes

Labellisée « ville historique » la cité vous ouvre grand les portes de son abbatiale ou encore de sa chapelle des Ursulines. Un voyage dans le temps durant lequel vous croiserez l’ombre de ceux qui se sont attardés dans ces ruelles, de Sarah Bernhardt qui y vécut une partie de son enfance à Flaubert, visiteur charmé. Quimperlé reflète la douceur de vivre.

Haut lieu de la culture bretonne, la cité a aussi engendré de célèbres habitants : Matilin an Dall, le sonneur de bombarde le plus illustre de tous les temps, Dom Morice, père de la littérature bretonne, ou encore Théodore Hersart de la Villemarqué, poète auteur du « Barzaz Breiz ». La région elle-même regorge de lieux historiques : chapelles, fontaines et mégalithes, comme l’ancienne abbaye cistercienne de Saint-Maurice ou la maison du Pouldu, décorée des murs au plafond par Paul Gauguin et ses amis peintres qui s’y sont installés en 1889…

Source : Ouest-France

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La Laïta et ses moules

France 3 nous propose, dans ce reportage de l’émission Littoral, une balade découverte à la lisière du Finistère et du Morbihan. La Laïta, ce fleuve côtier ou Ria, long de 17 km entre Quimperlé et Le Pouldu, prend parfois des allures de Grand Nord Canadien ou encore d’Amazonie. Dépaysement garanti !

La Laïta, entre terre et mer, de Quimperlé à Clohars-Carnoët

La lente descente de la Ria peut de faire avec le Canoë Kayak Club De Quimperlé en profitant du courant de la marée descendante. Plus on se rapproche de l’embouchure, plus l’eau change de couleur et se charge en sel. Les bancs de sable, changent au rythme des marées, ce qui rend complexe et dangereux la navigation dans cette rivière pour les plaisanciers.

Durant des siècles, la Laïta rivière abondante a nourri de ses poissons et de ses moules des générations entières de bretons. Jusqu’à ce jour funeste de 1969 ou une pollution industrielle importante tua les poissons et condamna la rivière. 50 ans plus tard, après des années de soin de repos et de protection, la rivière endormie revient doucement à la vie. Elle est guérie.

C’est ici justement qu’un couple a fait le pari un peu fou de réimplanter des moules dans la Laïta… Pour Julien et Leslie Romagné habitants de Clohars-Carnoët, c’est une occasion à saisir. Leur rêve : se lancer dans la production de moules, ils n’y connaissent pas grand chose au début de l’aventure, mais peu importe ils apprendront avec l’aide de tout un village solidaire.

Bravo à Leslie et Julien pour Les moules de la Laita et leur courageuse histoire qui nous permettent aujourd’hui de déguster un très bon produit que nous aimons partager régulièrement à notre table d’hôtes.

Semaine de la Randonnée 2020

La prochaine semaine de la Rando au Pays de Quimperlé aura lieu du 13 au 20 juin 2020.

Flyer de l’Office de Tourisme Quimperlé Terre Océane

Entre terre et mer, de nombreux itinéraires sont proposés, que l’on soit marcheur débutant ou randonneur confirmé. Voici le programme complet des randonnées, les promotions exclusives pour la Semaine de la Rando 2020 seront disponibles dans les prochaines semaines.

13/06/2020 14hRANDONNÉE À CLOHARS-CARNOËT
14/06/2020 09hLA FORÊT DE CASCADEC MENHIR SAINT-JEAN À SCAËR
14/06/2020 14hLA CAMPAGNE DE L’ARGOAT À BANNALEC
15/06/2020 09hSECRETS DE BRIGNEAU PORT D’INTÉRÊT PATRIMONIAL
15/06/2020 14hSECRETS DE BRIGNEAU PORT D’INTÉRÊT PATRIMONIAL
16/06/2020 09hRANDONNÉE À SAINT-THURIEN
16/06/2020 14hRANDONNÉE À SAINT-THURIEN
17/06/2020 09hRIEC, PERLE DU BÉLON ET SES HUÎTRES PLATES
17/06/2020 16hRANDO-PATRIMOINE À QUIMPERLÉ
18/06/2020 09hDÉCOUVERTE DE LA VALLÉE DE LA LAÏTA
19/06/2020 09hLES ÉTANGS ET LE FORT DE GUIDEL
Programme de la Semaine de la Rando 2020

Le programme complet et le module de réservation des randonnées sont disponibles sur le site de l’Office de Tourisme Quimperlé Terre Océane

Si vous souhaitez séjourner dans notre maison d’hôtes nous vous proposons de réaliser en plus de ce programme en visite libre la randonnée suivante pour découvrir au départ de notre maison la Ria du Belon, la pointe et les plages de Kerfany et de Trenez. Nous vous fournirons les indications et la carte nécessaires pour vous guider. Nous pouvons aussi vous préparer votre pique-nique pour la journée.

Randonnées Belon Kerfany Trenez – 10 km (Cliquez sur la carte pour agrandir)

Une Appli Rando, même sans réseau

L’application gratuite Rando Bretagne Sud permet d’utiliser un appareil mobile comme un GPS pour s’orienter. Disponible sur smartphone ou tablette, elle présente une ergonomie adaptée pour une utilisation simple et une navigation intuitive même sans réseau.

Rando Bretagne Sud
Rando Bretagne Sud autour de Kerfany

Découvrez tous les circuits de randonnées sur cette application GPS, sur le pays de Quimperlé et de Lorient. Voici un aperçu visuel à proximité de notre maison d’hôtes :

Rando Bretagne Sud
Aperçu des randonnées disponibles sur l’application Rando Bretagne Sud autour de Ti Bleunv-Nevez.

Elle donne la possibilité aux randonneurs de choisir leur parcours et de préparer la balade avant le départ selon les critères proposés : durée de parcours, type de paysage, niveau de difficulté…

Grâce à la géolocalisation, l’ensemble des itinéraires à proximité de l’utilisateur s’affiche sur une cartographie. Il suffit alors de télécharger le circuit sélectionné et de se laisser guider !

Le randonneur est guidé sur le parcours par un fléchage directionnel et les points d’intérêt, comme le patrimoine, la faune, la flore qui jalonnent le sentier. L’application propose également un visuel du lieu, un contenu audio historique et des quiz.

Sur le territoire de Quimperlé Terre Océane, une cinquantaine de boucles VTT et de circuits pédestres est accessible, soit plus de 1 300 km de sentiers de randonnées dont le fameux GR34 et autre PR. Un circuit est également accessible aux personnes à mobilité réduite.

Pour la télécharger l’application suivez le guide sur Quimperlé Terre Océane.

Pour découvrir les parcours proposés vous pouvez consulter le site randobretagnesud.bzh

Le Pouldu, un regard sur l’océan

Station balnéaire réputée de notre territoire, tant pour ses plages que pour ses paysages peints par Gauguin, le Pouldu est un endroit où se cachent de nombreux trésors d’architecture, témoins de l’histoire de son développement au fil du temps.

Le Pouldu en BD

Quand Gauguin et ses amis artistes s’installent en 1889 dans l’établissement de Marie Henry, La buvette de la Plage, nous sommes loin de la station populaire d’aujourd’hui.

De grandes dunes de sable règnent sur la côte et seules quelques fermes, dispersées autour de petits hameaux, viennent habiller l’arrière-pays. En comparaison avec l’intense activité artistique de Pont-Aven, ville marchande, Le Pouldu apparaît sauvage et propice à la solitude.

LePouldu-gauguin
Peinte par Paul Gauguin, Paysage au Pouldu – La maison isolée, 1889

À cette époque, quelques maisons sont disséminées sur le chemin menant à la plage des Grands sables. Le tourisme balnéaire est à ses prémices, et l’endroit est seulement fréquenté par quelques notables de Quimperlé pour la balade. En 1875, un notaire de la Ville fait construire la première maison en bord de mer. Cette bâtisse, surnommée Pen Du ou la maison isolée, est flanquée d’un mur en pierre qui caparaçonne la falaise. Son allure de vaisseau de pierres échoué a inspiré de nombreux tableaux.

lechemindespeintresÀ la suite, l’une des premières villas à s’implanter est le Castel Treaz, le château de sable. Située à proximité de la plage, elle est commandée par Henry de Mauduit. En octobre 1889, Meyer de Haan y loue le second étage comme atelier de peinture. Un atelier qu’il partage avec son professeur Paul Gauguin à qui il paie le gîte et le couvert chez Marie Henry.

Sentant l’attrait touristique pour ce coin de Finistère, plusieurs projets d’hôtel vont s’implanter. En 1894, Alphonse Marrec se lance dans l’aventure avec l’Hôtel des bains.

La mode du balnéaire n’étant pas encore là, l’édifice est modeste et propose six chambres face à la mer. Mais douze ans plus tard, l’hôtel s’agrandit dans un style classique, avec en location soixante chambres. Son établissement est aussi le premier à installer des cabines sur la plage, et à proposer une bassine d’eau pour les pieds avant de regagner sa chambre, pour éliminer le sable.

Au début du XXe siècle, l’urbanisation s’étend et des projets, organisés en lotissement, sont lancés notamment le long de la rue du Philosophe Allain. Chaque maison est construite plus ou moins selon le même plan, mais elles ont aussi la particularité d’être ouvertes autant du côté mer que du côté campagne.

Durant l’entre-deux-guerres, le Pouldu est devenu une station balnéaire respectable. Les sept hôtels à proximité de la plage des Grands sables attirent une clientèle riche parisienne, belge ou anglaise.

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Le Pouldu, les Grands Sables de bon matin

Après la guerre, la station va s’étendre pour englober petit à petit les plages de Bellangenêt et du Kérou. Une urbanisation qui va se faire au prix du nivellement des dunes qui avait fait la réputation de la station.

En balade, vous rencontrerez sûrement les villas Nestour, la villa Avel Mor ou encore La Louisiane, qui vous feront voyager par leur nom évocateur. Pour la visite à pied sur le Chemin des peintres il faut passer à la Maison Musée du Pouldu.

Source : Mag16 Quimperlé Communauté

Pour découvrir en vidéo cette balade, Frédéric de Faut qu’ça marche ! nous invite à marcher dans le pas des peintres du Pouldu. A travers une randonnée de 7 km au départ du port du Pouldu sur le GR34 dans le Finistère.

A la découverte de Pont-Aven

Pont-Aven vous invite à une plongée dans l’histoire de l’art et à découvrir un patrimoine historique et naturel unique en Bretagne.

Pont-Aven, cité des peintres

C’est à l’Hôtel Gloanec, ouvert en 1892 et aujourd’hui nommé Hôtel des Ajoncs d’Or, que Gauguin échange avec Émile Bernard et rencontre plus tard le poète Alfred Jarry pour qui il voue une admiration sans borne. La petite cité bretonne est depuis toujours le refuge des peintres et le royaume des galeries d’art.

Le musée de Pont-Aven, anciennement « Hôtel des Voyageurs » où résidaient les peintres de passage à Pont-Aven, est le témoignage vivant de cette époque où se côtoient artistes français, américains et européens.

Les paysages champêtres au bord de l’estuaire de l’Aven demeurent une source d’inspiration inépuisable pour les peintres. Séduits par la beauté de la côte rocheuse, l’authenticité des lieux et l’accueil des habitants.

L’école de Pont-Aven avec en tête de file Paul Gauguin

Pont-Aven se visite à pied, à vélo ou en bateau, au gré de vos envies

Sillonnez les charmantes ruelles bordées d’échoppes d’artisans et de galeries d’art. Enjambez ponts et passerelles pour flâner sur le port lors d’une agréable balade. En visite libre ou guidée, parcourez la cité des peintres et marchez sur les pas de Gauguin.

Attardez-vous sur les berges de l’Aven et suivez les méandres de la rivière qui contraste avec la douceur du bois d’amour. Laissez-vous tenter par une balade sur l’Aven jusqu’à l’embouchure. Rejoignez le petit port et faites une croisière commentée à bord de la vedette Paul Gauguin.

Pour en savoir plus visitez l’Office de Tourisme de Pont-aven.

La Promenade du poète Xavier Grall

Empruntez la promenade Xavier Grall, un havre de paix en plein cœur de la ville. La promenade est un hommage au poète et écrivain du 20ème siècle qui a beaucoup écrit sur la Bretagne et notamment sur Pont-Aven dans son livre intitulé « Rire et pleurs de Pont Aven« .

Aménagé sur les berges de l’Aven, l’itinéraire Xavier Grall itinéraire piéton longe la rivière et traverse un canal d’amenée au moulin de Poulhouars. La promenade abrite une belle collection de plantes qui fleurissent au fil des saisons. Le chemin est bordé d’anciens lavoirs au charme unique. Sur votre parcours vous pourrez admirer de petits escaliers de pierre typiques de Bretagne, des maisons aux façades fleuries, des passerelles colorées.

Tout proche, découvrez aussi les Chaos de l’Aven : d’énormes blocs de granit, arrondis par l’érosion des pluies et vents, façonnés par le courant de la rivière… une halte insolite qui sera le terrain de jeu idéal de nombreux visiteurs.

Le Bois d’Amour

Lors de votre séjour à l’hôtel rendez-vous au Bois d’Amour. Situé à deux pas du centre-ville, le Bois offre à ses visiteurs un circuit au bord de l’Aven, 1 heure de balade au coeur des sous-bois bretons.C’est un lieu d’inspiration le plus connu et le plus fréquenté qui séduit les peintres de tous horizons.

Offrez-vous une parenthèse verte et flânez dans le Bois d’Amour. Longez-le port et rejoignez l’entrée du sentier pédestre. Enfoncez-vous un peu plus loin dans la forêt, suivez le cours de la rivière et découvrez à l’orée du bois la chapelle de Trémalo.

Baladez-vous dans le Bois d’Amour et laissez-vous prendre par l’esprit artiste, sur les traces de Gauguin ou Sérusier… Calme et sérénité, une nature luxuriante entre cyprès, séquoia, chênes, charmes, hêtre…

La promenade des moulins de Pont-Aven

Pont-Aven et ses environs compte pas moins de 15 moulins. Implantés depuis l’antiquité le long de l’Aven, les moulins furent une véritable source de revenu pour les meuniers mais aussi une véritable source d’inspiration pour les peintres. Aujourd’hui, les moulins continuent de découper les paysages de Pont-Aven.

Remaniés pour la plupart restaurés notamment au niveau des roues via l’association Patrimoine et Culture, certains moulins se visitent. Un itinéraire à travers la ville permet grâce à des plaques en bois de retrouver ces moulins et de connaître leur histoire. Sur votre parcours vous trouverez le moulin du Haut-Bois, le moulin du Plessis, le moulin Neuf, le moulin de Kermentec, le moulin de Pénanros, le moulin du Petit Poulguin ou encore le moulin du Grand Poulguin.

Un patrimoine historique et culturel exceptionnel

Aux alentours de Pont-Aven, votre parcours sera émaillé de nombreux points d’intérêt et sites touristiques : le site du Hénan avec le moulin à marée, la maison du meunier, les chapelles de Trémor et Sainte-Marguerite, le château du Hénan, les petits ports de Kerdruc et Rosbraz, ou encore l’anse de Kerroched et Port-Manec’h.

Sans oublier un passage aux boutiques de Isidore Penven, l’inventeur de la galette bretonne, ou de Traou Mad pour déguster les célèbres spécialités bretonnes de Pont-Aven.

Randonnée du Belon à Kermeur

Venez découvrir l’anse de Lanriot et sa chapelle, depuis le XVIème siècle cette chapelle existe dans cette anse du même nom. Faute d’entretien, elle tombe en ruine en 1863. A partir de ce moment, les habitants du village trouvent des fonds pour remettre cette édifice sur pied. La plupart d’entre eux sont des marins, ils associent ainsi la chapelle de Lanriot à leur Vierge protectrice.

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Sur le parcous près de Kermeur Bihan, un site archéologique daté du néolithique est composé d’une allée couverte qui était probablement un lieu de sépulture il y a quelques millénaires. 11 piliers avec 6 dalles sur les 8 initiales forment l’allée de Kermeur-Bihan. Paul Châtellier, par ses fouilles en 1882, découvrit sur le site des vases, une écuelle, des haches polies et des outils en silex.

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La carte complète de cette randonnée pédestre de 5 km est disponible sur Cirkwi. Nous avons testé pour vous ce circuit sympathique en juin 2016.

Fiche de la Randonnée (PDF)

 

Festival des Rias

LesRiasChaque année, fin août se déroule sur le Pays de Quimperlé le Festival des Rias, c’est l’occasion de venir découvrir de nombreuses troupes de théâtre de rue, qui font la part belle aux créations en irriguant les communes autour de Quimperlé. Un festival très contemporain, atypique et original qui se joue du territoire, de ses espaces ruraux, urbains et littoraux.

Conçu comme un voyage artistique au fil de l’eau, entre terre et mer, vous allez découvrir dans cette vidéo les moments forts de l’édition 2015 qui à débutée près de notre maison à Kerfany et à l’île percée :

Et voici aussi un best-of de tous les spectacles de 2015 :

L’édition 2017 a été aussi forte de beaux spectacles :

Et aussi en 2019 :

Découvrez aussi la Retrospective des Rias 2019, par Tébéo la TV Bretonne.

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur ce moment récréatif estival sur le site du festival.

Sinon pour suivre dynamiquement les dernières actualités du festival et les annonces de la prochaine édition, vous avez leur mur Facebook et leur compte Twitter.

La Bretagne en couleurs

Blanc et noir

Le mot « liv », prononcé « liou », la couleur a donné le verbe « livañ » pour peindre et Paul Gauguin, célèbre à Pont-Aven, était un « livour ».

Pour savoir de quelle couleur est un objet on utilise donc la questioGwennHaDun « peseurt liv eo ? » ou des variantes locales comme « pe liv eo ? » ou « petore liv eo ?»

Si l’on répond à cette question « gwenn » cela signifie blanc, le contraire de « du » le noir, que vous connaissez tous grâce au « Gwenn-ha-Du » le drapeau de tous les Bretons.

Si l’on est entre noir et blanc on est « gris » ou « louet »

Tous les tons de l’arc en ciel

« ruz » désigne la couleur rouge,  « melen » le jaune, « mouk »  la couleur pourpre et « limestra » le violet.

glazig-costume« Glas » c’est le bleu mais aussi le vert naturel « glas eo an oabl », le ciel est bleu, « glas eo ar mor » la mer est bleue, mais on dit aussi « glas eo ar gwez » les arbres sont verts et « glas eo ar geot », l’herbe est verte/bleue elle aussi, même si vous ne l’avez pas fumée ! Et en breton l’on dira « c’hoarzhin glas », rire bleu et non pas jaune. Le  « glazik » désigne le costume et le nom du pays de Quimper, il associe le terme glaz qui signifie bleu en breton au suffixe -ik voulant dire petit.

Glaz, le vert ou bleu en langue bretonne, parce que notre pays c’est l’ « armor » (la mer), bleue bien sûr, mais c’est aussi l’ « argoat » (ses forêts, ses landes, ses bois et ses vallées), vert évidement. La meilleure manière de le découvrir, c’est de le traverser en prenant son temps et en bénéficiant de l’accueil des gens du cru qui connaissent et racontent leur petit coin de paradis.

« gwer » désigne le vert artificiel  et « rous » le roux, « gell » le marron, « louet » le gris. Pour « orañjez » vous devinerez tout seul.

Evidemment le nombre d’expressions, tournures et proverbes lié aux couleurs est très important. Ainsi : « mont war ar marc’h rous » (aller sur le cheval roux) signifie être jaloux, « bezañ ruz evel ur gerezenn » c’est être rouge comme une cerise. « Livañ gevier » c’est à dire colorier des mensonges !  

Les couleurs politiques

Et comme en français on peut les associer aux couleurs politiques « ar re C’hlas » c’est les Verts mais dans le passé ce terme désignait les partisans de la République (les Bleus) en opposition à « ar re wenn » les blancs (Monarchistes). Enfin certains concluraient en disant « an holl livioù zo mat met ar ruz zo tad ! » toutes les couleurs sont bonnes mais le rouge est le meilleur.

Origine : PESEURT LIV EO ? par Martine BONNANT

La Bretagne c’est gris, la Bretagne c’est bleu …

Pour terminer cette petite introduction aux couleurs en breton, quelques images pour rêver :

Origine : L’Alcôve Productions

Images grises versus images bleues, visions poétiques, représentatives d’une Bretagne estivale, sauvage et calme.